Une nouvelle affaire de soupçons d'agressions sexuelles sur mineures secoue l'école Louisa Paulin de Saint-Sulpice-la-Pointe, dans le Tarn. Cinq petites filles auraient été victimes de gestes déplacés de la part de leur instituteur remplaçant. Les parents ont porté plainte et l'Éducation Nationale a pris des mesures conservatoires.

Points Clés

  • Un enseignant de maternelle a été suspendu suite à des accusations d'attouchements sur cinq fillettes.
  • Une enquête est en cours et l'instituteur a été entendu par les enquêteurs.
  • La ville avait déjà été marquée par un scandale similaire en 2022.

Une Plainte Déposée et des Mesures Immédiates

L'affaire a éclaté lorsque cinq jeunes élèves de maternelle ont rapporté des gestes déplacés de la part de leur instituteur remplaçant à l'école Louisa Paulin. Suite à ces témoignages, les parents des fillettes ont immédiatement déposé plainte auprès de la gendarmerie. L'Éducation Nationale a réagi sans délai. Marie-Claire Duprat, directrice académique des services de l'Éducation nationale dans le Tarn, a confirmé à La Dépêche que "À partir du moment où nous avons des suspicions, nous prenons chaque situation extrêmement sérieusement." Conformément à l'article 40 du code de procédure pénale, le procureur de la République de Castres a été saisi et un arrêté de mesure suspensive à titre conservatoire a été pris à l'encontre de l'enseignant.

Enquête en Cours et Soutien aux Familles

L'instituteur, qui possède une longue carrière dans l'enseignement, a été mis à pied le temps de l'enquête. Il a été entendu par les enquêteurs et son domicile a fait l'objet d'une perquisition. Il a depuis été remis en liberté, dans l'attente des expertises sur son matériel multimédia. Parallèlement, l'Éducation Nationale a mis en place une cellule d'écoute destinée aux enfants et aux parents concernés, afin de leur apporter un soutien psychologique.

Un Passé Marquée par un Autre Scandale

Cette nouvelle affaire survient quelques années après un précédent scandale qui avait déjà ébranlé la commune de Saint-Sulpice-la-Pointe. En 2022, un éducateur sportif bénévole avait été accusé d'attouchements sur une mineure. Cet homme, âgé d'une soixantaine d'années, avait été condamné en mars 2025 à deux ans de prison, dont un an avec sursis, ainsi qu'à un suivi socio-judiciaire et une interdiction d'exercer toute activité en lien avec des mineurs. Il avait également été condamné à verser des dommages et intérêts aux parties civiles.

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